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Charles de Téligny

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Charles Louis de Téligny
Charles de Téligny
Charles de Téligny, huile sur toile, vers 1570.

Naissance
Décès (à 37 ans)
à Paris
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Grade Lieutenant
Années de service 15621572
Faits d'armes
Famille Famille de Téligny

Charles-Louis de Téligny (parfois écrit Théligny ou Thelligny), né en 1535 et mort le à Paris est un gentilhomme et militaire français. Seigneur de Lierville, Le Chastelier (Touraine) et de Montreuil-Bonnin, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, lieutenant de la compagnie de l'amiral Gaspard de Coligny et gendre de celui-ci, il est un des chefs protestants assassiné le jour de la Saint-Barthélemy.

Né en 1535, de Louis de Théligny, Seigneur de Lierville et d'Arthuse Vernon de Montreuil, alliée des Maisons de Montmorency et de Châtillon. Il fut élevé dans la maison de son cousin l'amiral de Coligny, qui l'éduqua et le forma comme un fils. En 1562, il devint gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, puis lieutenant dans la compagnie de Coligny. Il est dédicataire avec François de La Noue des Dix pseaumes de David, nouvellement composez à quatre parties en forme de motet... de Claude Le Jeune (Paris, Adrian Le Roy et Robert Ballard, 1564).

Lieutenant de l'amiral de Coligny

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Il prit part au combat de la bataille de La Roche-l'Abeille, s'empara de Niort et participa au siège de Poitiers (1569). Après la signature de la paix de Saint-Germain avec les Catholiques, il se retira à La Rochelle.

Son mariage avec Louise de Coligny

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Le à La Rochelle, Charles épousa Louise de Coligny, la fille de l'amiral âgée alors de 17 ans, en présence de Jeanne d'Albret, reine de Navarre, son fils Henri, Henri de Bourbon, prince de Condé, François-loys, comte de Nassau, François III de La Rochefoucauld et François de La Noue[1],[2]. De cette union naquit l'année suivante une fille prénommée Madeleine. Il fut ensuite député auprès du roi Charles IX pour lui présenter les revendications des Protestants.

L'assassinat

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Il fut assassiné dans les premières heures du massacre de la Saint-Barthélemy, après avoir été tiré à l'arquebuse alors qu'il s'enfuyait par les toits, le dimanche à Paris.

Sa dépouille fut inhumée au château de Théligny en 1617, mais ses restes furent jetés à la rivière huit ans plus tard par l’évêque de Castres, Jean VI de Fossé.

Charles Louis de Téligny, portrait anonyme, XVIe siècle, Musée d'histoire de l'art de Vienne.

Articles connexes

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Liens externes

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  1. Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Honoré Champion, 1880(8), chap. XXXVIII, pp.235-241
  2. « Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis / [Société des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis] », sur Gallica, (consulté le ).

Bibliographie

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  • Jules Delaborde, « Charles de Téligny », Bulletin historique et littéraire, Société de l'histoire du protestantisme français, 2e série, t. XXIII,‎ , p. 434-451 (lire en ligne).